Après le gros succès d’audience du téléfilm « Rouge Sang » en 2014, Brest revient sur le devant de la scène avec la diffusion du téléfilm « Rappelle-toi » et le tournage en cours de « la fille de Brest » , film consacré au combat contre le Médiator de la médecin Irène Frachon, jouée par Sidse Babett Knudsen, l’héroïne de la série danoise Borgen, que tourne en ce moment la réalisatrice Emmanuelle Bercot. 2014 -2015 : une augmentation nette des tournages Avant 2014, Brest accueillait en moyenne une petite dizaine de productions audiovisuelles professionnelles par an. 2014 marque un véritable tournant avec pas moins de 18 productions professionnelles accueillies, tendance confirmée en 2015 avec 18 productions également dont deux longs métrages et un téléfilm : « La fille de Brest » d’Emmanuelle Bercot produit par la société « Haut et Court », « Rester vertical » d’Alain Guiraudie et « Rappelle-toi » de Xavier Durringer. Simplicité et efficacité : les maître mots de l’accompagnement brestois La ville peut accompagner les professionnels dans plusieurs domaines, en prenant en compte les besoins spécifiques de chaque production : - Aide à la recherche de décors en amont de l’arrivée à Brest en lien avec le bureau d’accueil des tournages de la région Bretagne ; - Aide à l’organisation de castings : mise à disposition de lieux municipaux pour des castings et relais de communication auprès des structures potentiellement intéressées (conservatoire – Maison du théâtre – équipements de quartier…) ; - Autorisations de tournages : 23 en 2015, et prises d’arrêtés municipaux pour des tournages sur l’espace public : 7 ont été pris en 2015 ; - Mise à disposition de bâtiments ou de lieux municipaux : bureaux temporaires pour les productions mais également décors de tournage (hôtel de ville, espaces publics, etc). Plus rarement, les services de Brest métropole et ville peuvent être sollicités sur certaines scènes. Cela a été le cas notamment pour le film « Bowling » avec la mise à disposition d’agents de Brest métropole sur une séquence de nettoyage de rue. Les décors et la lumière : les atouts brestois Ici, plusieurs réalisateurs et sociétés de production s’accordent pour dire que la valeur ajoutée de Brest se lit dans la variété de ses décors et en particulier dans cette facilité de passer très rapidement d’un décor urbain à un décor paysager. Plusieurs décors sont régulièrement utilisés par les réalisateurs : - La place de la Liberté - L’hôtel de Ville pour son intérêt architectural et sa vue sur la rade - Le port de commerce et de plus en plus le port de plaisance - Le quartier de Queliverzan, théâtre de nombreux courts-métrages mais mais également de deux scènes des « Seigneurs » et de « La fille de Brest ». - Le Vauban, théâtre bien sûr du film « Un soir au club » que l’on retrouve également dans le film « Rouge sang » et de nombreux courts-métrages. Par ailleurs, la lumière incomparable qui baigne notre zone de vie couplée à des périodes météorologiques très clémentes permettent à des équipes de production de bénéficier de très bonnes conditions techniques. Brest, fière de soutenir les formats courts Encourager les initiatives, accompagner les jeunes talents et faciliter la rencontre entre l’audiovisuel et les publics, en d’autres termes, réunir les conditions propices à l’expression artistique et à sa diffusion, voilà l’objectif que s’est fixé la collectivité brestoise comme base essentielle de sa politique culturelle. La ville de Brest porte une attention particulière aux formats courts. Elle propose un accueil et un accompagnement de qualité aux productions de films courts de réalisateurs amateurs, de lycéens et étudiants en Master Image et Son à Brest et autres formations. La collectivité soutient la programmation et la diffusion de films d’art et essai ou de films de patrimoine ; par l’organisation d’actions culturelles, notamment en direction des jeunes menées par des associations conventionnées comme l’association du festival européen du film court de Brest qui vient de souffler ses 30 bougies. Ce festival, unique en son genre dans sa dimension européenne joue un rôle majeur dans la vie culturelle à Brest et en Bretagne en proposant un temps fort de cinéma, chaque année en novembre. Brest, ville de production cinématographique et télévisuelle : les chiffres clés 72 films de fiction ont été tournés à Brest depuis 1945 dont 20 long métrages (sources cinémathèque de Bretagne). En 2015 : 18 productions professionnelles accueillies dont - 3 longs métrages - 6 courts métrages - 3 documentaires - 6 émissions de télévision Pour les longs métrages et courts métrages de fiction : 78 jours de tournage sur l’année (55 jours pour les longs et 23 pour les courts) Environ 180 personnes ont travaillé sur les 9 productions accueillies, les équipes de tournage représentant environ 15-20 personnes pour les courts métrages, entre 22 et 40 pour les longs. Coup d’œil dans le rétro Films de cinéma tournés et inspirés par Brest depuis 1945 1946 - Les maudits - René Clément 1953 - Le grand pavois - Jack Pinoteau 1958 - Le Voyage en ballon -Albert Lamorisse 1963 - L’amour à la mer - Guy Gilles 1964 - Le ciel sur la tête - Yves Ciampi 1977 - L’ancre de miséricorde - Bernard d'Abrigeon 1980 - Le voyage à Hédé - Pierrick Guinard 1982 - Querelle - Rainer-Werner Fassbinder 1989 - Les sirènes de minuit - Philippe Lefebvre 1992 - Rêve de Siam - Olivier Bourbeillon 1992 - L’affaire Seznec - Yves Boisset 2003 - Chemins de traverse - Manuel Poirier 2008 - King Guillaume - Pierre François Martin-Laval 2009 - Un soir au club - Jean Achache 2010 - Un Poison violent - Katell Quillévéré 2012 - Les Seigneurs - Olivier Dahan 2012 - Bowling - Marie-Castille Mention-Schaar 2014 - Melody - Bernard Bellefroid 2014 - Et ta sœur - Marion Vernoux 2015 - Rester vertical - Alain Guiraudie 2015 - Rappelle-toi - Xavier Durringer 2015 - La Fille de Brest - Emmanuelle Bercot |