« Notre but est de donner à un skipper les meilleurs moyens pour développer son projet et s’exprimer au plus haut niveau sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau », explique Bertrand Quéguiner, le responsable du projet voile au sein du Groupe Quéguiner qui a donc fait le choix de Tanguy Le Turquais. « Nous avons reçu de nombreuses candidatures, toutes de grande qualité, et nous tenons vraiment à remercier tous les skippers qui ont postulé. Au départ, le choix n’a vraiment pas été facile mais à la fin, il est apparu comme une évidence. Tanguy est jeune, talentueux et sympathique. C’est aussi un très bon communicant et on sent qu’il en veut. Une des autres raisons qui nous a conduit à Tanguy est le changement de support. Le Figaro 3 va, de fait, remettre un peu les compteurs à zéro et il nous semble c’est un bateau bien taillé pour les anciens Ministes », note Bertrand, très attaché au sens de la relation humaine, celle-là même qui a été le socle de l’aventure entre le Groupe Quéguiner et Yann Eliès entre 2012 et 2017 avec les succès que l’on connait.
« Une opportunité énorme pour moi »
« Une fois encore, l’idée est de construire un projet pérenne », assure Bertrand qui, pour mémoire, a d’ores et déjà passé commande d’un Figaro 3 afin de participer à l’ensemble des courses inscrites en calendrier de la classe en 2019 (contrat renouvelable). « Je remercie vivement le Groupe Quéguiner de me faire confiance. Je suis vraiment touché et je vais tout mettre en place pour honorer ce choix », assure de son côté Tanguy Le Turquais qui a déjà exprimé son talent sur le circuit des Mini 6.50, remportant notamment à deux reprises le titre de Champion de France de course au large en 2014 puis en 2015, après avoir systématiquement trusté les podiums de toutes les courses auxquelles il a participé, y compris la fameuse Mini Transat (3e en bateaux de Série de l’édition 2015). « Mon expérience de Ministe peut être un atout avec l’arrivée du Figaro 3 qui va, comme l’a indiqué Bertrand, remettre les compteurs à zéro. Avec le Groupe Quéguiner, nous pouvons faire de belles choses, j’en suis sûr. C’est une opportunité énorme pour moi. Je vis un rêve, même si j’ai quand même un peu la pression de passer après Yann Eliès ! », plaisante le Lorientais de 29 ans qui officie sur le circuit des Figaro Bénéteau depuis deux ans déjà (il a terminé 5e de la Solo Normandie, la 5e épreuve comptant pour le Championnat de France Elite de course au large 2018, en début de mois), et qui mettra tout en œuvre pour progresser…et performer. | 
